Au milieu des marais, le port de la Rive se développe au pied du château dès le XIe siècle. À l’époque, les falaises sont encore baignées par les flots de l’Estuaire. Par la suite, l’envasement progressif de la côte crée un chenal qui s’allonge au fur et à mesure de la progression de la vase. C’est le long de ce chenal que nous partons pour ensuite traverser les marais et longer la falaise morte.
Détail de l'itinéraire
Ouverture
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À VOIR Sur le parcours
Ermitage Saint-Martial
Point de vue – Le Promontoire
Sentier Détours N°1 – Mortagne-sur-Gironde
Votre itinéraire
Étape 1 : DÉPART
Rive gauche du port – Quai des pêcheurs. Faire le tour du bassin à flot et de ses bateaux de plaisance.
Étape 2 : Les anciennes minoteries
Au XIXe siècle, deux minoteries s’installent sur le port (Parias et Vérat). Profitant du développement du port, Pierre Vérat abandonne ses moulins à vent des terres hautes pour créer une minoterie industrielle et portuaire. En continuant la balade, on découvre le musée de la carte postale qui retrace l’histoire de la commune. La collection compte près de 300 reproductions retraçant l’histoire de la commune en images, ses petits et ses grands évènements, son histoire, son activité économique et ses habitants.
Étape 3 : Le chenal de Mortagne
On continue son chemin en longeant le chenal de Mortagne jusqu’au bord de l’estuaire de la Gironde. Point de vue unique depuis le belvédère : on est au bout du monde !
Retour au point de départ au quai des pêcheurs.
Si le port de Mortagne a longtemps été un port de pêche à l’esturgeon, il est réputé aujourd’hui pour la pêche à la pibale et au maigre. Traditionnellement, le maigre se pêchait à l’oreille quand le poisson grogne lors du frai.
Étape 4 : L’ermitage Saint-Martial
Les agneaux de l’estuaire pâturent sur les marais bordiers de l’estuaire de mars à novembre.
Retour au port par le chemin au pied des falaises.
Selon la légende, l’ermitage aurait été habité par des moines au IVe siècle. Le site aurait été occupé deux siècles plus tôt par Saint-Martial. Sur l’itinéraire des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, les moines les emmenaient par embarcation vers le Médoc. La tourelle qui la surplombe aurait servi d’amer, de clocher et de moulin à vent. C’est aussi à partir de cette tourelle que s’effectuait l’accès à l’ermitage par un escalier creusé dans la roche de 76 marches. Son entrée s’effectue aujourd’hui par une passerelle sur l’étier de Fondevine.